En quoi consiste la cybercriminalité ?

Le mot cybercriminalité est un terme vague et assez large, qui regroupe les infractions pénales qui peuvent être commises via Internet. Il s’agit de la définition des infractions commises sur la toile. L’explosion du numérique et la simplification de l’accès à l’informatique ont donné naissance à une toute nouvelle forme de délinquance. La démocratisation et la globalisation des réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Instagram, Linkedin et autres y sont également pour beaucoup.

Il y a deux sortes d’atteintes qui peuvent provenir de la cybercriminalité :

  • Atteinte aux biens : regroupant les fraudes liées aux paiements sur le Net, la commercialisation d’objets volés, toutes formes de piratage informatique, copies illégales de films, musiques ou logiciels…
  • Atteinte aux personnes : diffusion d’images amorales et pédophiles ou de méthode de suicide, atteintes à la vie privée, propos incitant au racisme et à la haine, recettes d’explosifs…

Ces faits sont punis par la loi à l’instar de la criminalité telle que nous la connaissons. Tout comme elle, la cybercriminalité prend différentes formes et peut se produire partout dans le monde. Rien d’étonnant à cela, puisque le cybercriminel n’a besoin que d’un ordinateur pour exercer sa « fonction ». Les méthodes utilisées sont divergentes, en fonction de l’objectif et des compétences de celui qui les perpètre.

Le manuel des Nations Unies indique, dans sa répression et prévention de la criminalité liée à l’informatique, que les activités telles que l’accès non autorisé, la pédopornographie, la fraude en ligne, le harcèlement et la contrefaçon, sont tout autant de définitions de la cybercriminalité. La connaissance des diverses approches permet l’amélioration de la sécurité de l’ordinateur d’un tiers.

 

Il existe deux catégories générales de cybercriminalité : celle de type I et celle de type II.

  • Type I : Voici également les cas : virus, fraude bancaire, vol ou manipulation de données, les chevaux de Troie programment d’enregistrement de frappes, rootkits, usurpation d’identité, phishing …
  • Type II : Cette catégorie comprend le harcèlement, la prédation contre les enfants, le chantage, la manipulation des marchés boursiers, l’extorsion de fonds, l’exécution d’activités terroristes, l’espionnage industriel de haut niveau…