La cybercriminalité connait actuellement une croissance exponentielle partout dans le monde. Certains la qualifient d’obstacle au développement, notamment dans les pays vulnérables qui sont particulièrement touchés par les arnaques en tout genre, le blanchiment d’argent et les fraudes sur l’identité. La cybermenace fragilise la paix, alors de quelle manière lutter, afin de protéger les données personnelles et professionnelles ?
Phénomène récurrent depuis deux décennies, la cybercriminalité se sert d’un ordinateur et de la technologie pour perpétrer des crimes ou comme cible. Il s’agit d’un véritable frein à l’économie mondiale, car elle fait peur aux investisseurs ainsi qu’aux personnes qui ont l’habitude d’effectuer des paiements en ligne. En effet, les cybercriminels sont le plus souvent des gens plus instruits que la moyenne. Le piratage de données est leur pain quotidien et les sites sécurisés sont de plus en plus visés. Une contre-attaque, visant à lutter contre.
La lutte contre la cybercriminalité est un marché d’avenir. Il faut savoir que la cybercriminalité est menée actuellement par un groupe de plusieurs enseignes : Orange Cyberdéfense, Airbus Group, Thales et Sogeti. Leur objectif premier est la protection des industries, des particuliers et des différents États. En effet, la société est modernisée de telle sorte que jeunes et moins jeunes sont connectés en permanence. Il devient de plus en plus aisé aux criminels de perpétrer leur cyberattaque, en volant des millions d’adresse e-mail ou mot de passe et en piratant aussi bien de grands sites Internet que des petits comptes. La démocratisation des réseaux sociaux y est pour beaucoup dans cette affaire, puisque ces derniers servent souvent de cheval de Troie ou d’abris aux criminels. Ces derniers rivalisent d’ingéniosité pour exploiter la moindre faille dans un système de sécurité informatique.
Les Américains parlent d’un éventuel Pearl Harbor numérique qu’ils veulent éviter à tout prix. Se protéger d’attaques massives est l’une des priorités des pays. En effet, cela pourrait signifier la destruction à l’échelle planétaire : plus de réseaux de télécommunications, d’énergie, de transport… De nombreux projets d’avenir en matière de cybersécurité ont été soumis au gouvernement français. Ce dernier en a sélectionné quatre qui semblent être suffisants pour le moment. 400 spécialistes en algorithmes, mathématiques et cryptologies ont étés recrutés, le budget de la défense a été largement augmenté et les équipements de pointes réévalués.